Ecouter !
Baigné d'une tendre tristesse,
J'avoue, je te confesse :
Tout ceci n'est qu'un gâchis,
J'ai oublié trop de merci ;
Tu m'as aimé comme un ami
Que j'ai pillé et que j'ai fui.
Maintenant les larmes coulent
Comme on presse un citron,
Maintenant les larmes roulent
Et j'ai juste l'air d'un con.
Mais je ne me noierai pas
Dans mes regrets amers,
Et j'avance pas à pas
Vers toute une mer de frères;
Partager nos émois,
Voilà ce que je vais faire !
Il y a des terres arides
Comme un désert de sel,
Mais j'assumerai mes rides
Comme toute la peine de celles
Que j'ai abandonnées,
Mes soeurs, mes étincelles,
Je vous demande pardon
d'avoir fui les querelles,
Mieux vaut hausser le ton
Quand je pars à la renverse !
Et tirer les leçons
De la neige, des averses,
Voilà mon oraison,
La nuit que je traverse,
La nuit que je traverse...
Le 11 Février 2012